Florence Kelley

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Florence Kelley
Florence Kelley
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Laurel Hill (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université Cornell
Faculté de droit de l'université Northwestern (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Traductrice, économiste, suffragisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Enfant
Nicholas Kelley (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

Florence Kelley (née le à Philadelphie dans l'État de Pennsylvanie, morte à Philadelphie) est une journaliste, essayiste, traductrice, directrice de publication, réformatrice sociale et politique américaine. Elle est connue pour ses engagements de militante pour en finir avec les ateliers de misère, pour établir une législation garantissant un salaire minimum et la journée de huit heures, la protection des droits des enfants et le droit de vote des femmes.

Florence Kelley est la première secrétaire générale de la National Consumers League fondée en 1899 par Jane Addams, Josephine Shaw Lowell et Leonora O'Reilly. Avec W. E. B. Du Bois, Ida B. Wells, Mary White Ovington, Oswald Garrison Villard, Mary McDowell, etc., elle fait partie des fondateurs de la National Association for the Advancement of Colored People.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

Florence Kelley née le à Philadelphie est la fille de Caroline Bartram Bonsall, une femme au foyer Quaker et de William D. Kelley (1814-1890). Ils ont huit enfants, dont seulement trois survivent. Elle-même, de santé fragile, a une scolarité très perturbée[1]. Son père est un self-made-man qui devient abolitionniste, fondateur du Parti républicain, juge et membre de longue date de la Chambre des représentants des États-Unis[2]. Il lui apprend à lire et la sensibilise dès l'âge de 7 ans aux terribles conditions de travail des enfants[3],[1]. Sa grand-tante, Sarah Pugh, à la tête de la Female Antislavery Society de Philadelphie et amie proche de Lucretia Mott, lui enseigne comment des femmes engagées peuvent faire évoluer les causes auxquelles elles croient[4].

Carrière[modifier | modifier le code]

Diplômée de l'université Cornell en 1882[5], elle fait partie de l'Intercollegiate Socialist Society (en), une organisation militant pour le droit de vote des femmes et les droits des Afro-Américains. Elle souhaite poursuivre ses études mais les universités n'acceptent pas les femmes[6]. Après avoir donné des cours du soir aux travailleuses du New Century Club de Philadelphie[7], elle part suivre des cours à l'Université de Zurich qui accepte les femmes[8]. Elle est inspirée par le socialisme[9] et elle l'amie de Friedrich Engels, dont elle traduit en anglais La Situation de la classe laborieuse en Angleterre. Rachel Foster Avery, secrétaire de la National Woman Suffrage Association[9] finance la publication de cette traduction à New York en 1887[8].

Elle retourne aux États-Unis en 1886 avec son mari, Lazare Wischnewetzky, qu'elle a épousé en 1884[5]. Le couple se sépare en 1891 et jusqu'en 1899, Florence Kelley vit à la Jane Addams Hull House, un centre d’œuvres sociales de Chicago[9].

En 1889, Florence Kelley écrit une brochure Our Toiling Children publiée par la Woman's Christian Temperance Union[9] sur les conditions de travail très dures des enfants et avance des solutions pour y remédier[10]. Elle publie dans la presse des articles sur le sujet et critique le Bureau of Labor Statistics américain pour sa non prise en compte de cette question[9]. Elle trouve sa place au milieu des travailleurs et en 1892, elle mène des enquêtes parallèles sur les conditions de vie dans les bidonvilles de Chicago[3] et sur les ateliers clandestins dans les immeubles[5]. Avec ses collègues, elle réunit ses rapports et contributions qui sont publiés avec la préface de Jane Addams dans Hull-House Maps and Papers (1895). C'est l'une des premières enquête sociale américaine. Florence Kelley dresse un portrait vivant de ces conditions de vie misérables[11].

Photographie d'un groupe de six femmes à l'extérieur d'un bâtiment
Inspectrices d'usines. De gauche à droite - Ella Haas, State Factory Inspector, Dayton, O. Mary Malone, State Inspector Ten-Hour Law, Delaware. Mrs. Florence Kelley, 1893-1897

Le Sweatshop Act de 1893, règlementant les heures de travail des femmes et l'interdiction du travail des enfants en Illinois, sont inspirées de ses préconisations[11],[12]. Suite à ces travaux, c'est la première femme nommée Chief Factory Inspector des États-Unis[13] en 1893 pour l'État de l'Illinois par le gouverneur Altgeld[5]. Afin de défendre plus efficacement les abus, elle suit les cours de l'école de droit de l'Université Northwestern dont elle sort diplômée en 1894[5].

Entre 1899 et 1924, Florence Kelley s'installe et travaille à la Henry Street settlement house fondée par Lilian Wald à New York. Ce centre d'aide sociale à but non lucratif, situé dans le quartier du Lower East Side de Manhattan, propose des programmes artistiques et des soins de santé aux New-yorkais de tous âges. En 1905 elle publie Some Ethical Gains through Legislation avec pour objectif de protéger les femmes et les enfants au travail. Elle s'adresse en particulier aux consommatrices de la classe moyenne pour qu'elles boycottent les produits fabriqués par des entrepreneurs sans scrupule[11].

National Consumers League[modifier | modifier le code]

En 1899, pour lutter contre des conditions de travail dures et sous-payées, Leonora O'Reilly, une jeune ouvrière syndicaliste de New York propose de créer la National Consumers League ou NCL (Ligue nationale des consommateurs) avec Jane Addams, Josephine Shaw Lowell[14]. L'objectif est de créer une « liste blanche » d'entreprises équitables. Florence Kelley devient la secrétaire générale[12] de la National Consumers League, poste qu'elle occupe de 1899 à jusqu'à sa mort en 1932[5],[14]. Elle travaille à la promotion des lois fédérales sur les heures de travail et la rémunération du travail des enfants[5]. Elle gère une soixantaine d'organisations de travail équitable locales ou d’État dans une vingtaine d’États[11].

New York Child Labor Committee[modifier | modifier le code]

En 1902, Florence Kelley poursuit son engagement contre l'exploitation des enfants dans l'industrie, en devenant membre du conseil d'administration du New York Child Labor Committee[11]. En 1904, elle participe avec Lilian Wald à l'organisation du comité au niveau national. Le Keating-Owen Child Labor Act[6] de 1916 qu'elles soutiennent ayant été déclaré anticonstitutionnel en 1918, elles organisent des pétitions pour qu'un amendement sur le sujet entre dans la Constitution des États-Unis[11]. Les nombreuses lois qui défendent les droits des femmes et des enfants sont petit à petit abandonnées sous la pression du monde des affaires[3]. Cependant, plusieurs de ses initiatives, sont reprises par Frances Perkins dans les lois fédérales en 1930[15].

National Association for the Advancement of Colored People[modifier | modifier le code]

En 1909, Florence Kelley est l'une des fondatrices de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP)[16]. Elle fait partie d'un groupe de personnes venues d'horizons très divers, dont : W. E. B. Du Bois, Ida B. Wells, Archibald Grimké (en), Henry Moskowitz (en), Mary White Ovington, Oswald Garrison Villard, William English Walling (en) et Mary McDowell[17].

Pendant plusieurs années elle est membre de la National American Woman Suffrage Association (NAWSA)[16].

Women's International League for Peace and Freedom[modifier | modifier le code]

Florence Kelley, pacifiste, participe au mouvement de la Ligue internationale des femmes pour la paix en 1919[16]. Cette ONG internationale pacifiste et féministe est issue du congrès international des femmes de La Haye de 1915[18]. 1200 féministes pacifistes issues de douze pays, dont Minna Cauer, Anita Augspurg et Lida Gustava Heymann y participent. Les objectifs de la Ligue sont de promouvoir le désarmement et la durabilité, autant que lutter contre l'exploitation, les discriminations et l'inégalité sociale.

Dernière croisade[modifier | modifier le code]

Photographie noir et blanc d'une femme blanche d'âge mur avec une natte relevée
Florence Kelley en 1925

L'une de ses dernières luttes vise l'industrie de la peinture de cadrans d'horlogerie[3]. En 1924, elle apprend que de nombreuses ouvrières qui travaillent à l'U.S. Radium Corporation à Newark tombent malades ou meurent. Leur bouche est en contact avec les pinceaux enduits de peinture au radium. Les effets toxiques du radium étant reconnus par les scientifiques, les femmes de la Consumer's League interpellent un médecin sur le sujet. Une règlementation prohibe alors l'usage des pinceaux à la bouche réduisant ainsi l'inhalation des vapeurs de radium[3].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Florence Kelley rencontre son futur mari Lazare Wischnewetzky, un étudiant russe en médecine, socialiste[19]. Ils se marient en 1884[5]. Ils ont trois enfants, Nicholas (né en 1885) ; Margaret (1886–1905) ; John Bartram (né en 1888). Le couple se sépare en 1891[3]. Elle meurt le au Laurel Hill Cemetery à Philadelphie[20].

Publications[modifier | modifier le code]

Essais et rapports[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Our Toiling Children, Chicago, Woman's Temperance Publication Association, , 40 p. (OCLC 43110902, lire en ligne),
  • (en-US) collectif d'auteurs (préf. Jane Addams), Hull-House maps and papers, a presentation of nationalities and wages in a congested district of Chicago, together with comments and essays on problems growing out of the social conditions, New York, T.Y. Crowell, (OCLC 2610286, lire en ligne)
  • (en-US) Some Ethical Gains through Legislation, New York, London, Macmillan Co. ; Macmillan & Co.,, , 341 p. (OCLC 282641, lire en ligne),
  • (en-US) Modern Industry in Relation to the Family, Health, Education, Morality, New York, Longman, Gteen and Co. (réimpr. 2011, 2017) (1re éd. 1914), 154 p. (OCLC 7334358241, lire en ligne),

Articles[modifier | modifier le code]

  • (en-US) « The Working Boy », American Journal of Sociology, vol. 2, no 3,‎ , p. 358-368 (11 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « The Illinois Child-Labor Law », American Journal of Sociology, vol. 3, no 4,‎ , p. 490-501 (12 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « The United States Supreme Court and the Utah Eight-Hours' Law », American Journal of Sociology, vol. 4, no 1,‎ , p. 21-34 (14 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « Aims and Principles of the Consumers' League », American Journal of Sociology, vol. 5, no 3,‎ , p. 289-304 (16 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « The Consumers' League », The American Journal of Nursing, vol. 1, no 9,‎ , p. 646-649 (4 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « The Committee of the General Federation of Women's Clubs on the Industrial Problem as It Affects Women and Children », The American Journal of Nursing, vol. 1, no 11,‎ , p. 813-815 (3 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « Child Labor Legislation », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, vol. 20,‎ , p. 155-164 (10 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « An Effective Child-Labor Law: A Program for the Current Decade », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, vol. 21,‎ , p. 96-103 (8 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « Has Illinois the Best Laws in the Country for the Protection of Children? », American Journal of Sociology, vol. 10, no 3,‎ , p. 299-314 (16 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « Child Labor Legislation and Enforcement in New England and the Middle States », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, vol. 25,‎ , p. 66-76 (11 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « The Federal Government and the Working Children », The Annals of the American Academy of Political and Social Science,, vol. 27,‎ , p. 31-34 (4 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « Equal Suffrage Movement », The American Journal of Nursing, vol. 7, no 1,‎ , p. 47-48 (2 pages) (47-48 (2 pages)),
  • (en-US) « Obstacles to the Enforcement of Child Labor Legislation », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, vol. 29,‎ , p. 50-56 (7 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « The Responsibility of the Consumer », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, vol. 32,‎ , p. 108-112 (5 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « Scholarships for Working Children », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, vol. 33,‎ , p. 100-103 (4 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « The Invasion of Family Life by Industry », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, vol. 34, no 1,‎ , p. 90-96 (7 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « Married Women in Industry », Proceedings of the Academy of Political Science in the City of New York, vol. 1, no 1,‎ , p. 90-96 (7 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « What Should We Sacrifice to Uniformity? », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, vol. 38,‎ , p. 24-30 (7 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « Minimum-Wage Boards », American Journal of Sociology, vol. 17, no 3,‎ , p. 303-314 (12 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « Minimum-Wage Laws », Journal of Political Economy, vol. 20, no 10,‎ , p. 999-1010 (12 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « Women and Social Legislation in the United States », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, vol. 56,‎ , p. 62-70 (9 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « The La Follette Law from the Consumers' Point of View », Proceedings of the Academy of Political Science in the City of New York, vol. 6, no 1,‎ , p. 90-96 (7 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « Industrial Conditions as a Community Problem with Particular Reference to Child Labor », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, vol. 103,‎ , p. 60-64 (5 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « Laborers in Heat and in Heavy Industries », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, vol. 109,‎ , p. 175-178 (4 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « Leisure by Law for Women », Social Service Review, vol. 2, no 1,‎ , p. 24-36 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) « Labor Legislation for Women and Its Effects on Earnings and Conditions of Labor », The Annals of the American Academy of Political and Social Science,, vol. 143,‎ , p. 286-300 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),

Traductions[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Johann Jakoby (trad. Florence Kelley), Object of the labor movement, New York, New York Labor News Co., , 26 p. (OCLC 60723923),
  • (en-US) Frederick Engels (trad. Florence Kelley), The Condition of the Working Class in England, New York, John W. Lovell Company (réimpr. 1956, 1987, 2009) (1re éd. 1887), 324 p. (OCLC 1198246251, lire en ligne),

Posthume[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Kathryn Kish Sklar (dir.), The Autobiography of Florence Kelley : Notes of Sixty Years, Chicago, Illinois, Charles H. Kerr Publishing, , 124 p. (ISBN 9780882860930, lire en ligne),

Directrice de publication[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Edmond Kelly, Twentieth Century Socialism : what it is not; what it is; how it may come, New York, Longmans, Green and Co., , 480 p. (OCLC 1141304758, lire en ligne)

Les documents de la famille Kelley sont archivés à l'Université de Columbia. Les documents de la National Consumers' League sont archivés à la Bibliothèque du Congrès.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Bobick 2015, p. 43.
  2. Josephine Goldmark 1966, p. 6.
  3. a b c d e et f « Kelley, Florence (1859–1932) | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  4. Garraty 1990, p. 483.
  5. a b c d e f g et h (en) « Florence Kelley | Biography & Facts | Britannica », sur www.britannica.com (consulté le )
  6. a et b Hamilton 2002, p. 225.
  7. Bobick 2015, p. 45.
  8. a et b James 1971, p. 316-317.
  9. a b c d et e Garraty 1990, p. 484.
  10. (en-US) Florence Kelley, « Our toiling children », sur Women Working, 1800-1930 - Curiosity Digital Collections, (consulté le )
  11. a b c d e et f Rappaport 2001, p. 358.
  12. a et b James 1971, p. 317.
  13. Commire et Klezmer 1999, p. 520.
  14. a et b (en-US) Landon R. Y. Storrs, Civilizing capitalism : the National Consumers' League, women's activism, and labor standards in the New Deal era, Chapel Hill : University of North Carolina Press, , 392 p. (ISBN 978-0-8078-4838-8, lire en ligne)
  15. Garraty 1990, p. 486.
  16. a b et c Commire et Klezmer 1999, p. 521.
  17. (en-US) Linda S. Moore, « Women and the Emergence of the NAACP », Journal of Social Work Education, vol. 49, no 3,‎ , p. 476–489 (ISSN 1043-7797, lire en ligne, consulté le )
  18. (en) Jessica Thompson, « Deutscher Verband für Frauenstimmrecht (German Association for Women’s Suffrage, DVF) (1902-1916) | Towards Emancipation? », sur hist259.web.unc.edu (consulté le )
  19. Bobick 2015, p. 47.
  20. (en-US) « Florence Moltrop Kelley (1859-1932) - Mémorial... », sur fr.findagrave.com (consulté le )

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notices dans des encyclopédies et manuels de références[modifier | modifier le code]

  • [Edward James 1971] (en-US) Edward T. James (dir.), Notable American Women 1607-1950, vol. 2 : G-O, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press, (réimpr. 2014), 659 p. (ISBN 9780674288355, lire en ligne), p. 316-319. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Ruth F. Brin, Social Reform : Contributions of Women, Minneapolis, Minnesota, Dillon Press, , 163 p. (ISBN 9780875181455, lire en ligne), p. 76-99,
  • (en-US) Robin Kadison Berson, Marching to a Different Drummer : Unrecognized Heroes of American History, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 347 p. (ISBN 9780313288029, lire en ligne), p. 158-167,
  • [Garraty 1990] (en-US) John A. Garraty (dir.), American National Biography, vol. 12 : Jeremiah - Kurtz, New York, Oxford University Press, , 955 p. (ISBN 9780195127911, lire en ligne), p. 483-486. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Reference Library of American Women, vol. 2 : G-M, Farmington Hills, Michigan, Gale Research, , 488 p. (ISBN 9780787638641, lire en ligne), p. 375,
  • [Commire et Klezmer 1999] (en-US) Anne Commire (dir.) et Deborah Klezmer (dir.), Women in World History, vol. 8 : Jab-Kyt, Waterford, Connecticut, Yorkin Publications / Gale research, , 879 p. (ISBN 9780787640675, lire en ligne), p. 519-522. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • [Helen Rappaport 2001] (en-US) Helen Rappaport, Encyclopedia of Women Social Reformers, vol. 1 : A-L, Santa Barbara, Californie, ABC-CLIO, , 413 p. (ISBN 9781576071014, lire en ligne), p. 357-359. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • [Hamilton 2002] (en-US) Neil Hamilton, American Social Leaders and Activists, New York, Facts On File, coll. « American Biographies », , 437 p. (ISBN 9780816045358, lire en ligne), p. 224-225. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Donna Langston, A to Z of American Women Leaders and Activists, New York, Facts on File, , 291 p. (ISBN 9780816044689, lire en ligne), p. 129-130,
  • [Bobick 2015] (en-US) Ruth Bobick, Six Remarkable Hull-House Women, Portsmouth, New Hampshire, Peter E. Randall Publisher, , 167 p. (ISBN 9781942155102, lire en ligne), p. 42-41. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,

Essais et biographies[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Dorothy Rose Blumberg, Florence Kelley : The Making of a Social Pioneer, New York, Augustus M. Kelley, , 248 p. (OCLC 1357623956, lire en ligne),
  • [Josephine Goldmark 1966] (en-US) Josephine Clara Goldmark, Impatient Crusader : Florence Kelley's Life Story, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 240 p. (ISBN 9780837190112, lire en ligne),
  • (en-US) Kathryn Kish Sklar, Florence Kelley and the Nation's Work : The Rise of Women`s Political Culture, 1830-1900, New Haven, Connecticut, Yale University Press, , 464 p. (ISBN 9780300059120, lire en ligne),

Articles[modifier | modifier le code]

  • (en-US) « Florence Kelley, A Modern Crusader », Social Service Review, vol. 6, no 2,‎ , p. 306-310 (6 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Frances Perkins, « My Recollections of Florence Kelley », Social Service Review, vol. 28, no 1,‎ , p. 12-19 (8 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Herbert Aptheker, « Du Bois on Florence Kelley », Social Work, vol. 11, no 4,‎ , p. 98-100 (3 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Louis L. Athey, « Florence Kelley and the Quest for Negro Equality », The Journal of Negro History, vol. 56, no 4,‎ , p. 249-261 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Sandra D. Harmon, « Florence Kelley in Illinois », Journal of the Illinois State Historical Society (1908-1984), vol. 74, no 3,‎ , p. 162-178 (17 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Rebecca Sherrick, « Their fathers' daughters: the autobiographies of jane addams and florence kelley », American Studies, vol. 77, no 1,‎ , p. 39-53 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Brett Clark & John Bellamy Foster, « Florence Kelley and the Struggle against the Degradation of Life », Organization & Environment, vol. 19, no 2,‎ , p. 251-263 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (es) Kathryn Kish Sklar & Mireia Bofill, « Edición de la correspondencia seleccionada de Florence Kelley », Historia, Antropología y Fuentes Orales,, vol. 40,‎ , p. 79-109 (31 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • (en-US) Peter Dreier, « Florence Kelley, Pioneer of Labor Reform », New Labor Forum, vol. 21, no 1,‎ , p. 70-76 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),

Liens externes[modifier | modifier le code]

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